Elephanz, c’est l’histoire de 2 frangins nantais, Maxime & Jonathan qui ont démarré la musique en 2008. Leur 1er album Time for a change cartonne, ils sont sur le devant de la scène avec leur titre phare Stéreo. Qui sont ils avec l’arrivée de leur deuxième album…
La Fille à l’envers :
Le son d’Elephanz a-t-il évolué depuis la sortie de Time For A Change ?
Maxime :
Clairement ! Nous sommes très perméables à la musique telle qu’elle se produit aujourd’hui et la musique a beaucoup changé depuis « Time For A Change ». Je suppose que ta question est motivée par le fait que l’on dise que cet album soit plutôt électro, mais avec Jon nous voulions surtout faire un album juste entre frères ? Un album où nous aurions la possibilité de jouer et d’enregistrer tout nous mêmes et la musique synthétique rend cela possible.
La Fille à l’envers :
Avez-vous travaillé différemment pour la conception de votre second album ?
Jon :
Nous nous sommes isolés dans une baraque près de la mer hors saison. Pour monter les morceaux, nous n’avions besoin que d’un ordi, d’un clavier, d’une guitare et de nos deux voix. C’est par cette contrainte là que l’album sonne ainsi. Il y a un côté plus glacé et synthétique dans ce disque. Il y a le même jeu d’entrecroisement des voix.
La Fille à l’envers :
Cet album éponyme est une façon de dire qu’il vous représente à 100% ?
Jon :
Je pense que c’est vraiment ça. Nous avons été au bout de ce que nous voulions faire et nous étions tellement fiers de cet album que nous avons voulu le concevoir un peu comme une seconde naissance.
Max :
Nous avons eu le désir de fuir la dynamique des grandes agglomérations. Nous avons resserré notre duo et nous avons bossé avec moins de gens. Nous savions qu’un deuxième album est compliqué pour un groupe et nous avons mis un maximum de chance de notre côté pour ne pas imploser ou exploser. Ce deuxième album est comme un second premier album car il a été fait qu’entre nous.
La Fille à l’envers :
Quels thèmes abordez-vous sur Elephanz ?
Jon :
Cet album s’ouvre sur un mantra qui est destiné à un couple, l’album traite de rapports humains assez explosifs et passionnés. C’est un album plus intime.
La Fille à l’envers :
Il y a plusieurs titres en français dans cet album, c’était important de chanter dans votre langue ?
Max :
On a chanté en français des morceaux que l’on avait écrit en anglais, pour ajouter une nouveauté, une sonorité différente. La voix française est devenue comme un nouvel instru, une nouvelle façon de produire le titre. Cela change toute la couleur, les mots sont plus difficiles en français.
Jon :
L’Anglais s’est imposé dès le départ. Ensuite, le Français est venu comme une nouvelle palette sonore. Sur cet album, le Français est venu en contrepoint à la zone de confort qu’était l’Anglais.
La Fille à l’envers :
Votre musique s’exporte-t-elle hors de nos frontières ?
Jon :
Notre premier album est sorti au Japon et Time For A Change était passé sur des radios Polonaises, Australiennes et Espagnoles. Cet album avait vraiment bien voyagé. Selon nos stat Spotify, le second est assez bien écouté aux Etats-Unis et en Espagne. Après les festivals musicaux cet été en France, nous aimerions aller jouer dans ces pays.
La Fille à l’envers :
Quels sont vos prochains projets ?
Jon :
Nous préparons des featurings sur certains de nos titres. En tant que producteurs également, nous sommes toujours à l’affut de groupe. Maxime travaille actuellement avec Lisa qui chante sur notre album.
La Fille à l’envers :
Quelle dernière question aimeriez-vous que je vous pose ?
Jon :
Une chose insolite à savoir sur nous ? On a été dans le top du classement d’adopteunmec.com (rire)
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